


À propos de nous
Depuis toute petite, j’aimais les pâtisseries : gâteaux, crêpes, glaces, etc. Adolescente, je faisais la joie de mes cousins et amis, qui se faisaient un plaisir de faire la vaisselle de mes préparations, à coup de langue et de doigts ! A ce stade, je n’avais jamais été tentée de réaliser des gâteaux d’anniversaires, que je trouvais au demeurant trop écœurants car pleins de crème au beurre. Je conservais dans 2 cahiers dédiés (desserts / plats salés) toutes les recettes qui me faisaient de l’œil dans les magazines de ma mère ou les miens.Mon départ après mon bac pour mes études supérieures au Maroc m’a éloignée des fourneaux. Je m’en suis rapprochée 2 ans plus tard, au Canada, faisant de temps à autre des desserts lorsque je recevais des amis à manger.Cette passion qui sommeillait en moi et que j’ignorais a été réveillée par une amie, avec un gâteau au chocolat qui m’a immédiatement rappelé le MEILLEUR gâteau que j’ai mangé étant enfant et qui a marqué mon esprit : un gâteau au chocolat, moelleux et chocolaté à souhait, savouré lors de l’anniversaire d’une amie de classe au primaire, Claire. Dès lors, mon four et moi avons renoué.Rentrée à Abidjan, j’ai commencé à travailler, et vu la difficulté de trouver de quoi manger ou grignoter correctement, à mon sens, sans se ruiner, j’ai entrepris de me confectionner des gâteaux que j’emportais au bureau tous les jours. J’ai rapidement commencé à les vendre, à la demande de mes collègues d’alors. Ce commerce a été de courte durée, les prix étant trop élevés selon eux. Un jour, une des responsables de ma boîte m’a approchée, pour confectionner un gâteau d’anniversaire pour sa fille. Elle ne s’est laissée démonter ni par mes hésitations ni par mon refus. J’ai alors faitappel à la nièce d’une amie, qui sortait du lycée hôtelier ; sous sa supervision et avec son aide, j’ai réussi à le faire ! Mes croyances limitantes venaient de prendre un coup : ce n’était pas si difficile que ça, après tout. Il fallait juste beaucoup de patience. J’ai par la suite été sollicitée par des amis, la famille pour des gâteaux d’anniversaire. Que je réalisais. J’ai fini par me rendre compte que j’aimais bien ça. J’aimais ce nouveau hobby mais je trouvais ce que je faisais beaucoup trop « vieux jeu ». J’ai donc commencé à me documenter, tester différentes recettes. Et je suis tombée en amour avec les gâteaux à l’américaine. Ma fille aînée peut témoigner en qualité de cobaye ! J’ai creusé mes recherches sur le métier de cake designer. Mes amies m’ont poussée à me lancer, à vendre les gâteaux que je réalisais avec pâte à sucre, ce qui était peu commun à l’époque. C’était en 2102.Parallèlement, un dimanche lors de la messe, il était question à l’Evangile, des talents. En méditant l’homélie, j’ai adressé la prière à Dieu de me faire voir quel était le mien. Je commençais à m’ennuyer dans mon boulot, j’envisageais sérieusement de le quitter, mais pour quelle autre alternative ? La réponse ne m’est pas venue sous forme de « révélation » subite, mais elle s’est imposée à moi au fil du temps, comme une évidence…Je pâtissais, j’arrêtais à chaque congé de maternité, trop épuisée que j’étais à rester de longues heures debout ou courbée, je pâtissais la nuit, je travaillais le jour. Ma routine était en marche. Mais cela est vite devenu éreintant : de longues nuits suivies de très longues journées, surtout en période budgétaire. L’idée de quitter mon emploi faisait son petit bonhomme de chemin dans mon esprit. L’occasion s’est offerte à moi, en 2017 et je n’ai plus hésité. J’ai sauté le pas, j’ai pris la décision de convertir ma passion en activité professionnelle. L’entreprise était déjà immatriculée depuis le début de l’année et depuis fin septembre de cette année, j’ai la chance de pouvoir entièrement me consacrer à ma passion.